Comment reconnaître les fruits de l’amélanchier ?

Voici ma deuxième vidéo pas terrible du tout mais dont je suis fière quand même, car je l’ai faite et j’ose me montrer telle que je suis au naturel.C’est certainement du à la saveur de l’amélanchier. Je la garde quand même, c’est en faisant qu’on apprend dit Olivier Roland mon mentor pour ma formation Blogueur Pro. Et je ne dis pas que des bêtises. Je reste impressionnée par la caméra, il faut dire qu’elle est tellement près du visage Clignement d'œil

Si vous voulez découvrir la vidéo d’une complète débutante tout en apprenant quelque chose de très intéressant, allez-y ! Si vous n’appréciez pas l’à peu près, le non professionnalisme ne perdez pas votre temps, passez à un autre article ou à une future vidéo. Nul doute que je m’améliorerai, y’a de la marge !

Après la vidéo, je vous mets quelques photos, je maîtrise mieux ce média.

Pour compléter la vidéo voici les éléments indispensables à connaître.

Amélanchier  – Amelanchier canadensis – Rosacée

L’Amélanchier est un arbuste grand de 2 à 3 mètres, à feuilles ovales pointues, finement dentées, pennées, au pétiole environ 2 fois plus court que le limbe.

Ses fleurs blanches sont formées de 5 pétales & 5 sépales, groupées en corymbe (grappe de fleurs dont chaque fleur est attachée à la tige de la fleur la plus longue de façon alterne).

Ses fruits, ceux que j’ai pu goûter, une espèce cultivée, sont rouge framboise foncée à maturité à l’extérieur & blanc à rosé foncé à l’intérieur. Sphériques de la taille d’un très gros pois, dont les sépales (feuilles modifiées protégeant la fleur avant qu’elle s’ouvre) se trouvent côté opposé au pédoncule (je me trompe dans la vidéo en disant pétiole – quand je vous dis que je ne suis pas forte en botanique ! Mais je le sais alors je vérifie toujours) et laisse un creux en leur centre, dont émerge un poil épais (les styles séchés).  L’espèce sauvage (amélanchier ovalis) portent des fruits noirs bleuâtres à maturité de la même forme. Ceux que j’ai goûté ont la saveur de la framboise sans sa très légère acidité. Ceux décrits par François COUPLAN, sont donc noirs, au goût de raisin avec de nombreux pépins. Cela donne vraiment envie d’aller les découvrir.

Où les trouver ?

Au Canada comme son nom latin l’indique En France et alentour dans les jardins naturels.

L’espèce sauvage (Amelanchier ovalensis). Globalement en France, au sud d’une diagonale allant de la Meuse aux Pyrénées occidentales. Sur des terrains rocailleux des coteaux secs et pierreux des montagnes, surtout dans le Midi ; plus rare clans le Nord, nul dans l’Ouest ; en Corse. Et plus globalement en Europe centrale et méridionale, en Asie occidentale & en Afrique septentrionale nous dit TelaBotanica.

Quand les récolter ?

Au mois de Mai Juin, jusqu’à début Juillet en montagne.

Une idée de dessert !

S’il en fallait ! Cela est quasiment inutile sauf si l’on a envie de faire plaisir à ses hôtes, comme mon amie.

Crème dessert à la fleur d’oranger & ses fruits rouges

Préparer une crème dessert à base de lait de soja, très peu sucrée & d’agar agar légèrement parfumée à la fleur d’oranger. Un litre de crème dessert pour 4 g d’agar agar. 4 cuillère à soupe de sucre. Cela suffit tant les amélanches sont sucrées. 1 cuillère à soupe de fleur d’oranger. Tout ces produits sont bien meilleurs pour la santé et nous même en bio bien sûr.

Rajouter en décoration et pour compléter une fois la crème refroidie et gélifié, une cascade d’amélanches.

Résumé & précautions d’usage

Je rajoute la formule de précaution très importante, lorsque l’on n’est pas sûr de soi. Les fruits rouges ou noirs ont des “sosies” très dangereux, il n’est vraiment pas question de se tromper.

Cette plante fait partie des plantes à réserver, de part les confusions possibles, aux personnes que je dirais de niveau 3. C’est à dire être à l’aise avec la description des plantes, les côtoyant depuis 6 mois si l’on a déjà fait de la botanique ou 3 ans au moins si l’on a commencé à la base.

Si vous savez exactement ce que sont : un corymbe, des sépales, un ovaire infère, des styles soudés à la base. Vous connaissez tous les éléments distinctifs. Et c’est ce que je viens de vous expliquer plus haut, tout simplement ! Ce n’est pas plus compliqué non plus.

Pour vous aider dans vos recherches vous pouvez vous créer, un carnet de cueillette (un petit carnet format poche) que vous emportez partout avec vous, avec une photo parlante (pour vous) de la plante, un exemplaire entièrement collé sous du scotch (j’en parlerais dans un prochain article) si vous l’avez déjà croisé, avec le nom commun, le nom botanique, la description de la plante et surtout les signes distinctifs. Je le conseille aux personnes que j’emmène avec moi en balade. Il est très pratique et vous aide à apprendre pas à pas. Il est comme le carnet de notes du journaliste ou de l’écrivain !

« Nul part sans mon carnet de cueillette ! »

Bon la saveur de ces fruits est si incomparable, ça donne très envie d’apprendre à connaître encore plus de Plantes Sauvages Comestibles, à les trouver dans la Nature  !

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2 réponses

  1. Sylvaine dit :

    Bonjour Véronique et merci pour cet article ! Je salue ton courage pour la vidéo. Je suis tout juste à l’aise depuis très peu de temps avec la photo seulement.

    Un amélanchier était déjà présent lorsque nous sommes arrivés sur notre parcelle en Bretagne. Mal placé, trop de prêt de gros chênes, il ne produisait jusque-là très peu, ou tout était mangé par les oiseaux. Nous l’avons re-planté dans un lieu avec une totale ouverture de lumière plein sud. Comme pour nous remercier, il a produit énormément l’année dernière. Les oiseaux ne nous ont pas embêté. Il est situé à l’entrée du jardin, avec beaucoup de passage. C’est en effet un délice, juste sucré comme il faut. Les enfants en raffolent tout cru. Je pense qu’il s’agit d’une espèce cultivée dont les fruits à maturité sont de couleur pourpre-noire, à chair foncée (on s’en met plein les mains… devenues violettes). Je n’en connais pas le nom botanique. En anglais, il est appelé « juneberries » (maturité des baies en juin).

    Cette année, moins de production, des fruits plus gros et savoureux… il a fait essentiellement du bois et de belles jeunes pousses au sol. Cela promet pour l’année prochaine. Je me demande si comme pas mal de fruitiers, il ne produirait pas 1 année sur 2 ? Ton avis sur la question ? ou ton amie peut-être ?

    A bientôt !
    PS : merci pour le lien vers le blog d’Olivier Roland. Ses conseils me seront sûrement utiles à moi aussi !
    Sylvaine.

    • Bonjour Sylvaine,
      Merci ce n’est effectivement vraiment pas évident, faire des vidéos avec les moyens du bord et accepter la (très) mauvaise qualité du début.
      D’après mes recherches, les fruitiers produisent sous forme de cycle, conférence à Villars sur Var en Août 2012. Je ne retrouve pas mes notes. De mémoire sur un cycle de 4 ans. Cela était fondé sur les liens entre le cosmos, le sol & les arbres. Les cultivateurs le constatent par l’expérience. Cette année est manifestement une année à fruits chez nous.
      L’avez-vous taillé ? Comment l’avez-vous transplanté ? Il me faudrait le voir pour mieux le comprendre. Andy & Jessie Darlington m’ont initié à la compréhension de l’énergie des arbres en les observant. C’est une approche qui me plaît beaucoup et m’a permis d’envisager la taille douce comme soin et remède à bien des méfaits qu’ils subissent.
      J’ai vu que Franck Nathié venait chez vous, il saura certainement vous en dire plus. Je ne sais pas s’il a été formé par les Darlington lui-aussi mais il s’est spécialisé dans la forêt fruitière depuis 2009. Il en connait pas mal lui aussi.
      Au plaisir.
      Véronique

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