Alimentation Sauvage Intégrale # 1

Est-ce possible de ne manger que des Plantes Sauvages Comestibles ? Certainement, les humains s’en sont nourris exclusivement pendant des 370 millions d’années avant de s’alimenter grâce à l’agriculture. Pouvons nous encore le faire aujourd’hui ? Sans doute, mais avec quelques précautions.
Décider de manger exclusivement des Plantes Sauvages Comestibles est une démarche attirante qui pourrait être semée d’embuches si l’on ne prenait pas quelques précautions.

Éviter les erreurs & se régénérer

  • Éviter de vivre de fortes réactions du corps : maux de tête, vomissements, fièvres, brûlures,
  • Éviter de se dégouter, de se tromper,
  • Éviter les excès ou les carences,
  • Bénéficier des avantages de cette alimentation
  • Renouer avec la liberté de vivre

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Plusieurs principes à connaître

Étape par étape

Mon expérience m’a permis de constater qu’il est nécessaire d’y aller par étapes. Lorsque l’on se nourrit presque uniquement de Plantes Sauvages Comestibles sur 3 jours & plus, certaines personnes commencent à ressentir des désagréments. Par ailleurs reconnaître par soi-même les Plantes Sauvages Comestibles demande du temps. Ce temps nécessaire à la connaissance des Plantes Sauvages Comestibles permet de respecter ce principe très important pour ne pas vivre de fortes réactions du corps.

Effectivement les Plantes Sauvages sont très concentrées en nutriments. Et comme par ailleurs notre nourriture habituelle en est fort dépourvue. Le corps les utilise pour la première fois tous ces nutriments pour se nettoyer, s’auto-guérir. Les symptômes du nettoyage & de l’auto-guerison, sont les maux de tête, la peau qui démange, la fatigue, la fièvre, … bref, rien de dramatique mais fort désagréable si les symptômes sont violents.

J’ai ainsi ressenti un léger mal de tête pendant 10 ans chaque fois que j’ai mangé de l’Ail des ours. Maintenant, cette réaction de nettoyage avec l’ail des ours est terminée. Je peux désormais en manger plus sans aucun souci. Tout le monde ne subit pas ce genre de phénomène avec l’Ail des ours.

Nos besoins alimentaires

Nous avons des habitudes culturelles & sociales au niveau alimentaire. Suivant le pays où nous habitons, l’origine de nos parents & notre entourage, nous mangeons préférentiellement certains plats, certains menus. Nous ne nous posons pas la question à chaque bouchée, quel nutriment ou micro-nutriment nous avalons. Pourtant, l’objectif premier de notre alimentation consiste à nourrir le corps afin qu’il nous permette de nous mouvoir, d’agir dans le monde, comme nous le désirons. Nous avons donc besoin de glucide (sucre) pour apporter de l’énergie au corps, etc… Mais comme indiqué en début de paragraphe, cet objectif premier & primordial a beaucoup évolué depuis l’apparition de l’agriculture. Nous élaborons nos repas en fonction de nos habitudes culturelles & sociales.

Par ailleurs, n’ayant plus aucun souvenir, ni expérience, de la façon dont les humains pouvaient se nourrir des Plantes Sauvages quant ils le faisaient intégralement, il est devenu nécessaire de tout réapprendre.
Nous avons donc deux possibilités soit de le faire au ressenti, en expérimentant au fur & à mesure, par tâtonnements. Soit le faire à notre façon d’aujourd’hui, apprendre à connaître nos besoins en nutriments & micro-nutriments. Un livre permet de débuter son auto-formation sur le sujet : « Guide nutritionnel des Plantes Sauvages & Cultivés » de François Couplan. Une formation courte nous permet d’y parvenir aussi, c’est la formation Les clés de la régénération avec Thierry Casasnovas. En effet celui-ci se base sur les besoins physiologiques du corps humains. Et nous invite à écouter les réactions de notre corps pour apprendre à piloter ce retour à un meilleur fonctionnement du corps humain, le nôtre. Cette formation est un entre-deux où la connaissance physiologique globale du corps et complété par l’écoute des réactions de notre corps.

Principe de précaution

Tester les réactions de notre corps plante par plante. Ne pas les manger en grande quantité dès la première fois. Quoi qu’il soit écrit, quoi que vous ayez entendu. Votre corps est unique.

Évaluer si une plante peut se manger comme un légume, une fois dans la semaine ou plusieurs, ou alors comme un aromate, si la plante se mange crue ou cuite. Nous sommes guidés en cela par la puissance de la saveur. Nous ne mangerions pas des feuilles de thym comme si c’étaient des feuilles d’épinard. Le simple fait de les gouter nous permet de savoir si nous pouvons manger très peu, de temps en temps ou souvent.
En ce qui concerne la cuisson ou pas, le livre le Régal Végétal est une bonne source de savoir. Il répertorie se qui s’est fait en Europe jusqu’à ces dernières années.

Liberté de vivre

Alimentation au Néolithique dans les Alpes

La Nature est souvent vue comme hostile, c’est bien elle qui ennuie agriculteurs & jardiniers avec toutes ses sécheresses, inondations, gelées tardives, … C’est bien elle qui nourrit les grands carnivores, nous envoie une multitude de bestioles piquantes qui se gorgent de notre sang, … Bref de nombreux auteurs ont déjà décrit en long en large et en travers toutes les frayeurs que peut susciter la Nature.

Pourtant, ce n’est pas ce que je vis et ressens depuis l’enfance. Je ne suis pas une fan des serpents & autres moustiques. Pourtant, je suis à la fois émerveillée à l’idée de croiser les plus gros animaux qui habitent forêts ou océans, bien que je me demande comment je réagirai à leur rencontre. Cependant, au vu de la difficulté des naturalistes à les photographier ou filmer, je suis assez rassurée.

De plus, je me souviens de la lecture convaincante du livre « La Nature nous sauvera« . Nos soucis actuels seraient nés avec la Révolution Néolithique : naissance de l’agriculture & sédentarisation, il y a 12.000 ans dans le croissant fertile, 5.000 ans dans les Alpes. Connaître la Nature, se nourrir en son sein, permettrait de vivre heureux et libre. J’avoue que cette thèse me sied*, d’autant qu’elle confirme mon expérience. Plus je connais la Nature, particulièrement les Plantes Sauvages qui y pousse spontanément, plus je me sens connectée et heureuse de m’y balader. Je dirais même qu’elle me régénère rien qu’en étant à son contact. Quand je me nourris de ces plantes, je me régénère encore !

* sied : me convient à merveille

Comment s’y prendre … Suite de l’article dans une semaine

Pour être accompagné dans cette démarche visitez la page agenda

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